La technique photo: une passion - page 4

L´appareil idéal
Tout photographe souhaite pour son équipement de telle ou telle amélio-
ration et la plupart du temps, ces souhaits se concrétisent au bout de
quelques années. Il suffit donc de savoir attendre. J´aimerais avoir un ap-
pareil comme le Lumix LX2 de Panasonic avec une carte mémoire plein
format KB et une résolution de 16 Mpix dans un format 3:4 de façon à
pouvoir réaliser des tirages à pigment de grande précision, de dimensi-
ons 80 x 100 cm. Je sais bien que jusqu à présent on ne peut pas construi-
re d´appareil de petite taille avec des cartes mémoire de grande capacité
parce qu´il faudrait alors augmenter la taille des objectifs, ce que nous
réserve la recherche en matière d´innovations.
L´appareil devrait avoir un zoom de 28 – 135 mm de largeur de champ et
en macro une distance minimum de mise au point de 2 cm. Mais ce se-
rait moins important. Le display de l´appareil devrait montrer le sujet
visé en permanence et disposer d´une oeillère escamotable de sorte
qu´on puisse bien voir l´image même par forte luminosité En ce qui con-
cerne les proportions de la photo, j´aimerais que, en plus de 16 :9, 2 :3 et
3 :4 , Hasselblad permette également le format 1:1. Pour ma part, on
pourrait se passer du format 2 :3.
La qualité du tirage
De beaux papiers photo ont toujours été la condition première pour la
réalisation de photos objet d´art et donc, ils sont souvent déterminants
pour l´achat d´une œuvre photographique. Les fabricants des papiers
Inkjet modernes pour le tirage photo en ont tenu compte et la maison
Hahnemühle et aussi Canson, Ilford, Sihl, et autres ont sorti des papiers
ayant l´aspect des plus beaux papiers barytés que l´on puisse imaginer.
Le tirage est le substrat qui prête à l´essence d´une photo son existence
visuelle. Ce qui est absolument essentiel pour le succès d´une photogra-
phie intéressante, c´est une présentation impeccable. Un bon tirage
m´en impose même si le sujet ne m´intéresse pas particulièrement. Jus-
qu´en 2002, j´ai travaillé dans mon laboratoire uniquement avec des pa-
piers barytés. Dans les années 50, j´ai d´abord utilisé d´abord le papier
Agfa 114
e
. C´était un merveilleux papier au bromure d´argent, mat et à la
surface rugueuse. Quand Agfa en arrêta la production à la fin des années
60, je me tournai vers les papiers barytés de Tura à Düren. Quand cessa
également la production de ce papier au début des années 90, je passais
à Ilford avec son papier baryté à contraste variable. Depuis ce temps, de
nombreux papiers ne sont plus sur le marché et la qualité des impriman-
tes à pigments de Canon Epson et Hewlett- Packard s´est tellement
améliorée que, pour moi, un procédé chimique comme par exemple le
procédé Lambda n´a plus tellement de sens. De même, la longévité des
tirages modernes, pour lesquels on parle quelquefois de presque 300 ans,
s´est considérablement améliorée, ces dernières années. Pour la réalisati-
on d´épreuves de qualité exceptionnelles, seule la meilleure imprimante
est tout juste acceptable et c´est ainsi que mon choix s´est porté sur l´im-
primante à pigments Epson 9800 en combinaison avec des papiers de
fabricants réputés. Jusqu´à présent j´ai bien aimé travailler avec le papier
photo 250 Premium Glossy de Epson et le papier Rag 310 de Hahnemühle
. Et à l´avenir, j´utiliserai également le papier gold fibre silk de Ilford et je
vais essayer encore les papiers de la maison Sihl. Pour les épreuves de
grands formats, après un tirage à pigments sur un papier Premium Glos-
sy 250 de Epson, je les fais coller sur un support Dibond au moyen d´une
feuille adhésive sur les deux faces et je fais encore coller une feuille pro-
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9 - Lumix LX2, Appareil compact
numérique – modèle pour
l´avenir
10 - L´auteur en 1988 avec son Asahi
Pentax 6 x 7 à Venise.
1,2,3 5,6,7,8,9,10,11
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